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La masculinité toxique est une notion relativement récente. Elle est associée à des comportements et une façon de penser qui entraînent des conséquences néfastes pour l’entourage, notamment les femmes, de celui qui embrasse ces idées. Mais aussi pour lui-même. Voici quelques éléments pour mieux la repérer.

De jeunes hommes interrogent les codes de la masculinité et essaient de les réinventer à leur manière. C'est l'objet de la chronique de la journaliste Elena Scappaticci, dans l'émission de Mathilde Serrell "Un monde nouveau".

Dans de nombreuses sociétés, partout dans le monde, on s'attend à ce que les hommes soient durs et maîtres de la situation. Ces comportements sont considérés comme spécifiquement "masculins" et même positifs. Pourtant, lorsque la fermeté, le mépris du danger et le désir de contrôle se font au détriment de la tolérance, de la compassion et des comportements équitables, les choses deviennent rapidement négatives.

Après lecture de la vidéo, Intéressez-vous aux commentaires qui donnent idée des réactions provoquées.

On attend des garçons qu’ils soient différents de leurs aînés : plus ouverts, plus sensibles, plus respectueux et plus aptes à exprimer leurs émotions. Soutient-on suffisamment leur transformation ?

L'acteur et cinéaste américain a défendu ces derniers jours dans la presse britannique la compatibilité entre féminisme et masculinité.

Violences routières : des testicules en argile à l’arrière des SUV pour dénoncer « la masculinité débridée »

En changeant de vie à quarante ans, je pense m’être définitivement débarrassé de l’influence de mes parents et conduire ma vie librement. Mais ce n’est qu’une illusion. Aux côtés de nombreux comportements inconscients se cachent d’autres passagers clandestins originaires de mon enfance. Je ne le sais pas, mais je ne fais que codiriger ma vie avec eux et ils ont souvent le dernier mot.
Ma volonté doit cohabiter avec les injonctions d’êtres que je ne pouvais remettre en cause. Papa et maman ont gravé en moi des croyances qui influencent une grande part de mes pensées, paroles et actions. Leurs directives, verrouillées par la fidélité inconsciente que je leur porte, ont une puissance considérable…

je me rappelle les années passées à ne pas comprendre ou à déformer ce que me disait mon épouse. « Pourras tu réparer cette étagère ?» se transformait en « il faut le faire tout de suite ». « As-tu fini ? » me laissait imaginer que je n’avais pas fait assez vite. « Est-ce que tu vas bien ? » cachait probablement un jugement !?
Evidemment, le plus souvent je réagissais mal, rendant notre communication très difficile.